Les Trois Frères, Le Retour
C'est la première fois que je poste sur ce blog un film. Je connaissais déjà les Trois Frères, sorti en 1995, et depuis que je suis adolescente, je l'ai adoré ! Alors, je me suis dite, pourquoi pas louer Les Trois Frères, le Retour ? J'avais hésité, parce que, d'après les critiques, il n'était pas terrible. Alors, j'avais peur d'être déçue. Mais non, il est certes, un peu moins bien que le premier, mais il m'a fait rire tout au long du film. Les scénarios restent similaires au premier, l'imagination reste assez superficielle, mais je n'ai pas été déçue, pour autant. Les Trois frères se retrouvent ensemble grâce à leur mère, encore une fois. Je me suis régalée !
Pascal habite avec une riche couguar et veut malgré tout, rester avec elle, pour son argent. Didier, quant à lui vit avec une couguar (aussi) de classe moyenne, ils cohabitent avec la "Mémé". Le dernier, Bernard vit dans une caravane où les stars logent lors des tournages.
Au niveau du travail, Pascal est sans emploi, Didier est travailleur à domicile (plutôt dans sa voiture) à vendre des sex toys, quant à Bernard, il tente ses chances en essayant de faire le buzz avec ses spectacles et ses publicités, mais visiblement, il est dans le fiasco.
Ils reçoivent tous trois la lettre pour le reliquat de leur mère, 17 ans après la mort de cette dernière. La société de disque américaine réclame un remboursement de l'enregistrement de son dernier album. Pensant que c'était un héritage venant de leur mère, c'est en fait une dette de plus de 5 000 euros. Ils devaient payer la dette en trois, mais Didier et Pascal ont l'idée de solder leur compte bancaire pour ne pas être crédité. Quant à Bernard, il venait de recevoir un virement pour son travail, et c'est lui qui a, finalement été crédité dans son intégralité. Se rendant compte, il rejoint son frère Didier qui vient créer un accident pour provoquer la mort de "Mémé". Mais d'une manière inopinée, par miracle, la Mémé s'en sort indemne et a pris tout l'argent en liquide de son petit beau fils qu'elle a trouvé dans sa chaise roulante. Tous deux fauchés, ils retrouvent alors Pascal qui fête les fiançailles avec sa futur femme. Mais il s'est fait avoir tout seule. Expliquant à ses deux frères sa situation et en traitant sa future femme de "vieille qui pue de la gueule" par inadvertance devant cette dernière, elle le vire de chez elle en déchirant le chèque de 5 000 euros. En effet, elle avait préparé ce chèque pour les sortir du pétrin. Ils se débrouillent toujours pour se mettre dans la merde ces trois là ! Ils se retrouvent finalement tous trois dans la caravane de Bernard en train de réfléchir à comment récupérer de l'argent. Entre temps, Sarah, la fille de Bernard débarque d'une manière inopinée, ce qui va encore pimenter leur aventure. Entre drogue, "ModeGlue", et plan tordus pour voler de l'argent au fils de Didier, Mickael, ils traversent tous trois une aventure qui nous porte à sourire. J'ai tellement bien aimé le film que j'ai relevé ci-dessous, quelques perles, je n'avais que ça à faire au boulot, seule derrière mon bureau.
Bernard et Pascal commencent à discuter sur Sabrina.
Bernard : Depuis un moment, il faut commencer à fumer la hache de guerre !
Pascal en parlant de Didier : Tu peux dire à Monsieur LeGrand, qu'entre deux cours de philo, il oublie pas de faire le contrôle technique ?
Puis, il met ses lunettes de soleil sur son nez, l'air classe en ouvrant la porte de sa Mercedes.
Vivianne : Et oui, déjà trois ans qu'on s'est rencontré jour pour jour !
Didier : Trois ? Seulement ? Déjà ?
Les trois frères dans l'ascenseur.
Pascal : Tu peux dire à Joyce Pinosin (sans doute un mauvais nom, que je n'ai pas compris) qu'il arrête tout de suite de faire son cours parce que c'est vraiment pas le moment.
Didier : Tu peux demander à l'Obama de Sorcel qu'il change immédiatement de ton, sinon ça va chauffer.
...
Pascal : Dis quand même au cousin râté de Melenchon, qu'il fasse bien attention à sa petite gueule de coton de tige !
L'Américain: Alright Mister VaselinE?
Monsieur Vaselin : No, every thing is alright, et on dit Vaselin en français.
in solidum
Monsieur Vaselin : Je suppose que chacun sait ce qui reste à faire ?
Pascal et Didier en coeur : Oh oui !
Bernard : Vous voulez pas qu'on aille boire un verre quelque part ?
Pascal et Didier en coeur : Oh non !
Bernard se rend dans un bar pour rencontrer Jean-Claude pour lui réclamer un prêt de 500 euros. Bernard s'attable et demande au serveur :
Bernard : Juste un café, court serré.
Jean-Claude : Tu peux faire pareil ? Court serré ?
Didier dans sa voiture : Jouets coquins, lingeries coquines, service clients, j'écoute ?
Bernard : Ouais Didier ?
Didier pleurant sur la disparition de son argent en liquide :
Didier : C'était mon petit argent de poche pour me faire un petit resto de temps en temps ! Une petite pute par ci par là !
Vivianne : Didier ?
Didier : Mais tu ne peux pas comprendre de toute façon. (en sortant un string de sa poche pour s'essuyer le front) et puis ça aussi tu ne peux pas comprendre, alors laisse tomber.
Vivianne : Didier ?
Quand Didier et Bernard retrouvent Pascal lors d'une soirée gala, Bernard discute avec des gens de haute société :
1 : T'as pas essayé B99 justement pour les nouveaux comiques comme vous, y a des comic show.
Bernard : Oh non ! Trop bas de gamme. Oh non ! Je veux bien me compromettre, mais y a des limites... Qu'est ce qui...
1 : C'est le présentateur du comic show.
Bernard : Ah ! Oula : La gaffe ! En plus, je disais ça plutôt pour les patrons de la chaîne, c'est eux qui profanent, c'est eux les gros nases !
1 : Ca, c'est le patron de la chaîne. Bon, je trinque !
Une jeune bourgeoise qui court pour que Didier lui serve un verre de champagne :
Jeune bourgeoise : Hop op op ! On ne perd pas la main ! Vous savez ce que c'est ça ?
Didier : Bah à droite, du foie gras, et à gauche, du caviar !
Jeune bourgeoise : Ahaha ! Sinon, vous travaillez dans quel domaine ?
Didier : Boules de geisha et canards vibrants.
Jeune bourgeoise : C'est à dire ? Vous êtes plutôt dans l'art ?
Didier : Non, actuellement, je suis plutôt dans la merde. mais vous savez pas ce que c'est la merde ? Y a toujours Papa et Maman pour s'occuper de la Fi-fille ! Hein ? Dans quoi elle va travailler la Fi-fille ? Dans le média ou dans la mo-mode ?
Pascal : Excusez-moi
Didier : Et ça me dirait bien de prendre un petit studio à Montmartre, style, 200m² quoi !
Pascal à ses deux frères : Vous faîtes de la peine ! Vous venez ramper pour une misère ! Franchement, je préfère être à ma place. Alors, d'accord, je vous fait un peu de configuration (?), et après ? Non seulement je ne fais de mal à personne, mais je donne beaucoup de bonheur à une femme, et ça, tout le monde ne peut pas en dire autant. Non mais, attendez ! Parce que ça a un prix, c'est comme tout ! Mais si, plus que vous ne le croyez. Mais je m'en fou ! J'assume. Je ne vais pas regretter toute ma vie. Dans 24 heures, je serai à Las Vegas et là, JackPot ! L'histoire c'est plus la même. Ca sera mon pognon, j'en ferai ce que je voudrais. Même si je dois me taper 10 fois par jour une vieille qui pue de la gueule
Didier et Bernard : Ah non !
Pascal : Ah si ! et c'est pas le pire.
Bernard et Didier : Non !!!
Pascal : Non mais j'ai du lourd là !
Didier et Bernard : Non !!!
Pascal : Ah ! Il faut que je vous le dire !
Didier et Bernard : Non !!!!!!!
Pascal : ... Moumounne...
Moss Godin Matiss : Mon pauvre Lapinou. Je crois que c'est ton derniers naufrage...
Bernard à ses deux frères : Faudrait peut-être penser à enterrer le calumet de la paix
Pascal et Didier disputant de Sabrina :
Pascal : Et c'est qui devant elle qui m'a traité d'Uncle Ben's ?
Didier : Oh bah non ! C'était Banania ! C'est de l'humour !
Pascal : Ah oui ? Et le chaînon manquant, c'est de l'humour aussi ?
ModeGlue
Didier et Bernard déguisé en adolescent entrent dans une banque.
Didier : Oui, bonjour Monsieur, je suis Didier. Je viens solder mon compte parents-enfants de mon films Mickaël Latour. Bah assied-toi Mickael, ne sois pas timide !
Banquier : Très bien, il va falloir vos papiers d'identité.
Didier : Oui bien sûr. Tu peux donner ta carte d'identité au Monsieur, Mickaël.
Bernard : Oh putain ! Je l'ai oublié !
Ddider : Oh non !
Bernard : Oh bah si !
Didier : Tu ne vas pas me faire ce coup-là ! Compte pas sur moi pour aller la rechercher. Les jeunes d'aujourd'hui !
Bernard : Boloss que je suis... Des fois...
Banquier : Attendez, attendez, attendez, attendez...
Didier : Attendez, il n'y a pas de problème ! C'est mon fils, je le connais depuis...
Pascal : Ah mais je me disais aussi ! Mais c'est Mickaël ! Mickaël Latour !
Bernard : Ah ouais ouais...
Pascal : Tu vas bien ?
Bernard ; Ouais.
Pascal : Tu me reconnais ? Je suis ton professeur de...
Bernard : Oh bah oui oui... C'est mon professeur de...
Didier : Ah oui, enchanté Monsieur le professeur, charmé de vous rencontrer.
Pascal : Oui, très bon élève votre fils, Mickaël Latour !
Didier : C'est le professeur de Mickaël.
Bernard : C'est mon professeur de... Boloss de hasard !
Didier : Quelle coïncidence !
Banquier : Bah écoutez, je ne comprends pas très bien. Déjà jeune-homme, vous n'avez pas besoin de venir avec votre père, vous êtes majeur.
Les trois frères : Ah bon ?
Bernard ; Mais il a quel âge ? Enfin, tu as quel âge ?
Bernard : Euh... Euh...
Banquier : 23 ans.
Les trois frères : Ah bon ?
Didier : Ah ? 23 ans ? Ah mais, il ne dit jamais rien ! Tu dis jamais rien !
Pascal : Il dit pas tout !
Banquier : Ce que je ne comprends pas, c'est que vous avez déjà soldé votre compte, jeune-homme.
Les trois frères : Ah bon ?
Banquier : Oui, il y a trois jours déjà.
Didier : Tu dis rien toi !
Bernard : bah non, Je... Je...
Pascal : Tu dis jamais rien !
Didier : Il avait combien ? Enfin, t'avais combien ? Enfin, il avait combien ?
Banquier : 33 200...
Les trois frères : 33 000 ???
Didier : Et tu dis rien ?
Pascal : Pourquoi tu dis pas tout ?
Banquier : Excusez-moi messieurs, mais un peu de tenu !
Didier : Oui bin ça va ! On vous connaît ! Toute façon, c'est toujours dans le même sens, hein ? Quand on a besoin de vous, y a plus personne.
Bernard : Allez viens Papa, on y va ?
Didier : Oui Papa, c'est ça ! Tu pourrais faire un petit effort non ? Hein ? Vous piquez 500 euros dans le coffre et puis c'est bon, non ?
Pascal : Même 50 !
Didier : Ouais, avec tout ce que vous vous êtes gavés là ! La peluche, parachutes dorés ? Que je me joue mode clochard ! T'as pas 50 euros ? 50 euros là ! 50 !
Pascal : Allez, ça va !
Bernard : Allez viens Papa. Salut !
Dans la voiture, Pascal et Sarah attendent les deux autres qui font un petit tour dans un HLM pour rendre la drogue à "ModeGlue"
Magrébien : Ca va la vie ?
pascal : Ouvre, Pardon ?
Magrébien ; J'ai dit, ça va la vie ?
Pascal : Ouais ouais, cool cool ! Et vous ? Ca va ? Zyva, tranquille ? Ca mousse ? Yo !
Magrébien : Tu veux quoi ta race là ?
Pascal : Euh bah là... Je... Je... J'attends de la famille de... Ma race...
Magrébien : Et comment elle s'appelle la ravissante demoiselle là ?
Pascal : Elle s'appelle Sarah.
Magrébien : T'as une bouche Sarah, tu peux répondre peut-être ?
Pascal : Ouais, elle va répondre.
Sarah : Et toi, tu peux aller me chercher la clé ?
Magrébien : La clé ?
Sarah : Pour fermer ta gueule.
Magrébien avec ses deux potes africains : Et ! Ca va ! On discute ! Hey ! On ne fait rien de mal ! On a le droit de dire que t'es jolie, non ?
Sarah : Ouais c'est ça, si tu veux te toucher, tu vas sur le net et tu me lâches ?
Magrébien et ses potes : Hey ! Tu peux parler poli ? Parle bien, je vais t'en coller une, moi !
Sarah : Mais vas-y ! Colle moi z-en une que j'ai l'ADN de ta race sur moi, comme ça je te balance aux keufs pour viol sur mineur !
Pascal : Non, elle plaisante, no problem ! Elle se la joue fun.
Sarah : On attend de la famille on t'a dit. T'as capté ou il te faut un SMS de confirmation ?
Magrébien et ses potes : Hey putain ! Ca va tranquille ! On rigole !
Sarah : Ouais tu rigoles toi, moi, je ne rigole pas, tu vois. Donc, maintenant, tu prends tes potes et tu te barres.
Magrébien avec ses potes : Allez, venez, on y va les gars. Bouffone !
Pascal voulant rentrer dans la caravane de Bernard :
JP : J'avais pensé à celui de Depardieu, mais il n'a pas été nettoyé. Si tu en veux, tu te sers (en parlant des bouteilles d'alcool). J'ai pris toutes vos affaires, je les ai mis dans celui-là... Mais c'est celui de Joséphine ange Gardien...
JP frappe à la porte, et Didier, pour se débarrasser de Sararh :
Didier : Oh ! ModeGlue !
Puis ils sortent tous trois de la caravane en bousculant JP :
Les trois : Chut !
JP : Les gars ! J'étais venu pour vous dire que j'ai besoin du carreleur pour demain.
Ils se sauvent dans la voiture et partent au plus vite
JP : Mais prenez votre temps !